L'Amérique ne devrait pas laisser la France tomber au Globalisme et au Jihadisme
La
France est comme un miroir à travers lequel nous (les Américains) pouvons nous
voir. Nos deux cultures sont dissemblables mais complémentaire. Nous buvons de
la bière; les Français boivent du vin. Nous sommes décontractés les Français
sont formels. Nous vivons pour le travail alors que les Français vivent pour le plaisir. Nous prétendons comprendre les affaires de cœur tandis que les Français
sont les maîtres incontestés en la matière. Ce qui ne fait que nous les aimer
plus. Ou les comprendre moins. Et ainsi nous avons coexisté pendant 242 ans
dans un état d'incompréhension mutuelle et d'épisodes d'admiration
occasionnels. Parfois en même temps.
Comme
vendredi dernier, lorsqu'un terroriste ayant des liens avec l'Etat islamique a
détourné un véhicule dans le sud de la France, il a tué plusieurs personnes
lorsqu'il a tiré sur des flics, puis pris des otages dans un supermarché avant
d'être abattu. On apprit plus tard qu'un gendarme, le colonel Arnaud Beltrame,
l'incarnation même de TOUT CE QUI EST BON ET VERTUEUX SUR LA FRANCE, s'offrit au tireur
extrémiste en échange d'un otage et fut plus tard abattu à la gorge. On ne peut
s'empêcher d'admirer la bravoure et le courage de ce gendarme en se grattant la
tête devant la réaction du président français Macron, choqué, CHOQUÉ que le
tireur ait acquis son arme dans un pays aux lois strictes sur les armes à feu.
Peu importe que la France soit le troisième plus grand exportateur d'armes au
monde, culminant avec une récente vente d'armes à l'Arabie Saoudite et aux
Emirats Arabes Unis d'une valeur de 45 milliards d'euros (55,45 milliards de
dollars). Les Américains se grattent la tête à cette obtuse française
caractéristique: les criminels se moquent des lois sur les armes à feu.
Mais
parfois, nous nous regardons dans le miroir et l'image devient trouble, comme
lorsque les Américains commencent à agir plus français que les Français. Je
pense ici aux récentes protestations des étudiants pour des lois plus strictes
sur le contrôle des armes à feu.
Le
grand politologue et historien français, Alexis de Tocqueville, a dit un jour:
«La grandeur de l'Amérique ne consiste pas à être plus éclairée que n'importe
quelle autre nation, mais plutôt dans sa capacité à réparer ses fautes.
travaillé dans le passé. Si cela nous manque maintenant, c'est parce que nous
avons regardé dans le miroir de la France et essayé de l'imiter au lieu de
simplement l'admirer. Je ne sais pas ce que la France voit quand elle se
regarde dans le miroir de l'Amérique, mais si elle continue sur cette voie de
la globalisation, la chance de l'auto-réflexion sera perdue. L'Amérique perdra
notre meilleur, et peut-être seulement, l'occasion de s'auto-réfléchir. Comment
l'Amérique peut-elle être l'Amérique s'il n'y a pas de France à laquelle se
comparer?
L'affaire Dreyfus
était un microcosme d'une démocratie vacillant au bord du despotisme par un
cadre intégré d'agents de l'État profond. La République n'a été sauvée qu'à la
dernière minute par une bande de citoyens loyaux qui ont exercé des pressions
sur le gouvernement pour qu'il rende justice à l'idée du républicanisme et des
idéaux de la Mère Patrie. C'est peut-être un miroir de nos propres luttes
internes avec l'intention profonde d'un État profond de renverser notre
président légitimement élu alors que nos jeunes défilent dans les rues pour
demander l'abrogation du 2e amendement. Peut-être sont-ils trop jeunes pour se
souvenir du massacre de Charlie Hebdo et de la vue du flic français désarmé qui
plaide pour sa vie avant de se faire tirer une balle dans la tête. Ils marchent
toujours et exigent des contrôles plus stricts. La France doit sûrement se voir
un peu d'elle-même dans cette charade de «droits de l'homme» et frémir. Ou
est-ce l'inverse? Nous voyons-nous dans ce siège terroriste
dans le sud de la France et frissonnons?